Un grand projet industriel va se développer ici, et la question de son intégration est centrale. Il pourrait fairen l'objet d'un futur projet partenarial d'aménagement, un PPA entre collectivités et Etat. En tout état de cause, il mobilise le conseil régional, et le contrat de plan (CPER) de l'axe Seine. Une étude sur 450 ha vient de commencer, dont deux fois 35 ha d'extension, pour accueillir de nouveaux sites industriels et donner des marges de transformation, derrière la centrale d'EDF. GPSeO veut développer ici l'industrie lourde dans une démarche durable, et compatible avec de nombreux usages - bien loin de l'urbanisme de zonage.
Projet emblématique de la ZAC, l'Arboretum est entré en phase chantier l'été dernier. Une solution de géothermie doit permettre d'alimenter le futur campus tertiaire en structure bois. Mais dans un récent avis, la MRAe s'étonne que cette option n'ait pas été davantage pensée à l'échelle de la ZAC. Au vu des travaux déjà engagés, il semble peu probable que les maîtrises d'ouvrage puissent tenir compte de cette recommandation.
Saint-Thurial lance un appel à projets d'extension urbaine villageoise en zone naturelle devant la plus grande réserve d'eau potable de Rennes. La forme urbaine désirable programmée par les élus mêlera maisons individuelles groupées, et terrains à bâtir des maisons isolées - dont une part sociale. L'opérateur sera choisi sur esquisse de composition et de prescriptions en phase "pré-étude" architecturale et environnementale, ainsi que sur la part sociale et la diversité des typologies dans le programme de construction. La commune sélectionnera jusqu'à trois candidats.
Pour le compte de la commune de Bouchemaine, l'aménageur Alter Public a engagé une procédure de création de ZAC sur le secteur dit "des Reinettes". L'objectif est de répondre au besoin en nouvelles constructions exigé par la croissance démographique de cette commune située au sud d'Angers. Entre 280 et 300 habitants sont attendus sur cette ancienne dent creuse agricole. La MRAe des Pays de la Loire vient de rendre son avis.
Avec seulement 9 % de logements sociaux, Menton est bien loin des 25 % exigés par la loi SRU. Pour pallier cette carence, la commune lance une étude de conception intégrée sur le secteur Borrigo – Sœurs Munet à forte valeur patrimoniale, pour un projetqui programme 35% de SDP en logement social.
In'Li n'a pas un modèle de développement, mais plusieurs. La filiale d'Action Logement multiplie les dispositifs pour accélérer le déploiement du logement intermédiaire dans les zones tendues. Benoist Apparu prévient : tout cela ne sera possible que si les collectivités acceptent de densifier - ce qui semble être remis en question après les élections, la crise sanitaire et à l'ère du ZAN -, sous peine de prolonger l'étalement urbain.