Secteur à l'abandon et en partie occupé par des gens du voyage, la Butte Pinson doit retrouver ses usages en devenant un domaine régional de 120 hectares géré par l'Agence des espaces verts. Parallèlement, 120 familles doivent être relogées dans une nouvelle offre d'habitat dit "adapté". Dans le cadre de l'opération de requalification de la Butte Pinson, la communauté de communes Plaine Vallée lance une étude diagnostique et accompagnement à l'insertion socio-économique de ces foyers.
Comme nous l’annoncions au printemps dernier, la mission de maîtrise d’œuvre urbaine menée par le groupement Reichen et Robert & Associés – Agence Jacqueline Osty pour la ZAC Baud-Chardonnet arrive à son terme. L’aménageur concessionnaire, la SPLA Territoires Publics, lance donc un nouvel accord-cadre de dix ans.
Le second PPA de France vient de trouver ses maîtres d'œuvre. Le site du centre-ville est confié au groupement mené par l'agence D&A tandis que celui situé plus au Sud revient à Dominique Perrault Architecte et ses co-traitants. Parallèlement, une phase d'urbanisme temporaire pilotée par la Belle Friche devrait bientôt démarrer.
Dans le cadre du renouvellement urbain d'Amiens Nord, classé quartier d'intérêt national dans le NPNRU, Amsom Habitat (OPH) et la Ville d'Amiens lancent, en groupement de commandes, un accord-cadre de maîtrise d’œuvre pour définir le projet de refonte du secteur du Pigeonnier.
La moitié des communes du programme Action cœur de ville bénéficient d'un soutien renforcé du Puca et de l'ANCT depuis mars 2019, dans le cadre d'un appel à projets urbains innovants en ville moyenne. Près de deux ans et demi après le lancement de l'AMI, 13 groupements lauréats ont été désignés et 40 communes ont lancé leur appel à projet. Certaines de ces communes ont aussi été bénéficiaires du fonds friches et/ou s'inscrivent dans la démarche Territoires pilotes de sobriété foncière.
S’il est un sujet qui rencontre un regain d’intérêt, c’est bien celui de la transformation de bureaux en logements. L’avènement du télétravail lié à la pandémie, l’impératif de sobriété foncière, la volonté de limiter les démolitions et la pénurie de logements appellent plus que jamais à une amplification de la reconversion du tertiaire en résidentiel. Toutefois, plusieurs freins empêchent aujourd’hui que ce marché de niche devienne un marché tout court. Lors de la troisième table ronde thématique dédiée à la rénovation et à la transformation du cycle « Habiter la France de demain », qui s’est tenue le 13 septembre sous l’égide d’Emmanuelle Wargon, des pistes de réflexion émergent pour rendre la reconversion des bureaux en logements désirable.