La diversité architecturale est marquante mais cohérente - voir les images ci-dessous. Après l'attribution des lots D et E du Village olympique à Saint-Ouen, et en attendant le projet de Vinci au nord de la Cité du cinéma, la SEM Plaine Commune Développement a choisi le groupement aux onze architectes qui va réaliser une partie du Village olympique. Le Village occupera passagèrement les phases 2 et 3 de la reconversion des entrepôts du Printemps et des Galeries Lafayette. Pendant 15 jours, 14 immeubles accueilleront 2 500 athlètes en 2024 pour les Jeux olympiques, puis le quartier prendra vie. Des bureaux retrouveront leur usage, les logements seront équipés de cuisines pour accueillir les familles, et les équipements imaginés par le groupement lauréat. On retrouve ici aussi la Caisse des dépôts, qui s'engage en appui, comme elle le fait sur les lots D et E de Saint-Ouen.
A Niort, depuis que le quartier Pontreau/Colline Saint-André a fait son entrée dans la géographie prioritaire de la politique de la ville en 2014, tous les regards semblent dirigés vers cette polarité située au Nord du centre-ville. Plus précisément, c'est la requalification de l’îlot Denfert-Rochereau, centralité autour de laquelle s'organise ce secteur, qui est en ligne de mire. Un îlot peu végétalisé et envahi par la voiture...confié au groupement Atelier du Trait / A+R Paysagistes / Cabinet Maret et Associés / ATES / Odetec / A2I Infra.
L'un de ses deux secteurs notamment, autrefois en périphérie de la ville, est rattrapé par la centralité et bien desservi par les transports. Dans le même temps, les abords du projet mutent aussi. Il est donc temps, pour le pôle, d'évoluer lui aussi, pour rester attractif - en allant vers le bioclimatique et la sobriété foncière.
La communauté d'agglomération s'efforce de conserver un certain équilibre sur son territoire - et a choisi le groupement Urbicand / Lestoux & Associés / Oxalis pour construire une stratégie pour soutenir les plus petites villes et villages. Laquelle, bien sûr, devra être adaptée aux capacités de la collectivité, "tant au niveau financier qu'au niveau de l'implication des élus et des habitants".
La mise en place d'un OFS parisien touche au but : cinq premiers programmes sont annoncés, et les conseillers de Paris ont voté le 10 décembre une délibération de financement de l'organisme dès janvier. Il restera à faire approuver par l'Etat la création du GIP qui servira de support à cet organisme foncier solidaire, qui devra être aussi agréé par le préfet de région, préfet de Paris - sans doute avant la fin de l'année. Particularité liée au marché parisien du logement, les logements en BRS s'adresseront aux "classes moyennes", en plus des quotas habituels de logement social, au détriment de l'accession libre, mais pas du logement intermédiaire - le libre ne sera plus offert à la vente dans trois nouvelles ZAC, suivant le voeu des élus communistes et écologistes. Le BRS y représente 100% des programmes logement en accession. Avec des charges foncières annoncées à 1 500 euros/m² pour un prix de sortie de 5 000 euros/m².
Trois ZAC et une opération d'aménagement sont créées, et confiées à des aménageurs de la Ville, la Semapa et P&MA, accompagnées de quatre déclarations de projets urbains emportant mise en compatibilité du PLU. Les dossiers seront soumis au vote des conseillers de Paris en début de semaine prochaine. Ils concernent les secteurs Gare des Mines, Python-Duvernois, Porte de Montreuil, Bédier-Oudiné.